dimanche 20 novembre 2011

1927-1947 : un jeune poète déporté


30 janvier 1927 : naissance de Stanislas Bernard Glucksmann, à Lyon.
1928 : divorce de ses parents, l’enfant est confié à ses deux grand-mères, à Lyon.
1935-1938 : premiers séjours à Megève.
Un jour de 1938 : Rodanski assiste à une projection du film de Frank Capra, Lost Horizon, qui le marquera à vie.
1939-1943 : suit sa scolarité dans les Alpes française et suisse, ne se présente pas au baccalauréat. Premières fugues. Premiers écrits.
Avril 1944 : entame la rédaction de son journal.
8 novembre 1944 : arrêté par les troupes allemandes à Saint-Dié (Vosges), déporté et forcé au travail dans les usines Lanz (Mannheim). Sur cette période, on lira avec grand intérêt ce site internet et les témoignages d’hommes arrêtés à Saint-Dié en même temps que Rodanski. Ces récits et journaux permettent de découvrir le contexte et l’ambiance de cette période funeste.
Avril 1945 : libération.
1er mai 1945 : retour à Lyon, reprise du journal.
Automne 1945 : première hospitalisation.
Mai 1946 : passe à Paris ; premier contact épistolaire avec André Breton (lettre autographe, folios 1 et 2) alors qu’il connaît déjà Jacques Hérold rencontré à Megève pendant la Seconde guerre mondiale.
Il loge dans un atelier qu'il gardera jusqu'en 1948 sis au 9 rue des Gloriettes, dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon.
Septembre 1946 : retour à Lyon, inscription à l’école des Beaux-arts, rencontre Jacques Borgé et Jacques-Elisée Veuillet, qui deviennent ses amis.
Octobre 1946 : il abandonne les cours aux Beaux-arts.
Fin de l’hiver 1946-47 : annonce à sa grand-mère qu’il veut faire carrière dans le cinéma, suivant en cela le modèle de son grand-père.

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