jeudi 1 novembre 2012

Bernard Cadoux, "S. Rodanski ou la folie à l'oeuvre" -

Le 8 novembre 2012, Bernard Cadoux donnera une conférence intitulée "Stanislas Rodanski ou la Folie à l’œuvre" dans le cadre des Séminaires organisés par le Groupe de Contact FNRS Cliniques de la création, à la Faculté Philosophie et Lettres des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix .

18h30 à 21h  
Salle L25 - 2e étage
Faculté Philosophie et Lettres
Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix 
61 Rue de Bruxelles, 5000 Namur 
Belgique

vendredi 3 août 2012

Présentation de l'exposition par F.-R. Simon sur le site Doucet-Littérature

Exposition "Les Horizons perdus de Stanislas Rodanski", par François-René Simon

Page publiée le 28 juillet 2012 sur le site Doucet-Littérature

Exposition à la Bibliothèque municipale de Lyon du 24 avril au 20 août 2012.

François-René Simon, co-organisateur de l’exposition et éditeur en 2009 du récit Requiem for me dans la collection « Inédits de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet » aux Éditions des Cendres, présente ici cette exposition dont nombre de documents proviennent de la bibliothèque.

Il prépare actuellement un nouveau volume, Substance 13, dans la même collection aux Éditions des Cendres.



Sortant de la gare de la Part-Dieu à Lyon, une fois franchi le boulevard Vivier-Merle, le fantôme de Rodanski vient à votre rencontre. On pourrait en effet inverser les rôles tant l’exposition “Les horizons perdus de Stanislas Rodanski” s’est obstinément acharnée à restituer l’aventure de celui qui a traversé le surréalisme à la vitesse d’un météore avant de trouver refuge à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu à Lyon où il séjourna sans discontinuer la moitié de sa vie qui dura cinquante-quatre ans (1927-1981). Conçue et scénographiée par Jean-Paul Lebesson et l’Association Stanislas Rodanski, réalisée matériellement par la Bibliothèque municipale de Lyon, cette manifestation a bénéficié de l’appui essentiel de la Bibliothèque Doucet. Elle a pu ainsi présenter une quantité importante de manuscrits provenant du fonds Rodanski, constitué par l’inestimable legs de Jacques Veuillet venu s’ajouter en 2004 aux manuscrits acquis par la Bibliothèque lors de la vente Leroy en 2002, notamment celui de La Victoire à l’ombre des ailes, l’œuvre la plus connue de celui qui s’appelait administrativement Stanislas Bernard Glücksmann.

Cette exposition a d’ailleurs plus à voir avec la restitution des chaos et des cahots d’une vie qu’avec une simple présentation d’œuvres. Le recours à la photo, au cinéma, à la vidéo, aux enregistrements a donné à cette restitution de l’univers – des univers ! – rodanskiens une dimension physique immédiatement perceptible. De surcroît, l’obtention tardive mais ô combien précieuse de documents familiaux qu’on pensait définitivement inaccessibles a donné à cette exposition le caractère d’une révélation.

Car Rodanski, sciemment ou non, a semé non pas des petits cailloux sur son chemin mais des trous, des béances, des pièges dans lesquels beaucoup sont tombés. On pourra davantage les éviter maintenant que des repères fiables ont été établis.

Stanislas Rodanski en 1980 à la terrasse du glacier Nardone à Lyon (photo de J.-P. Lebesson)

Le visiteur est accueilli par une photo géante de Rodanski à la terrasse d’un café lors d’une de ses très rares sorties, en 1980. Il semble scruter l’horizon, l’horizon perdu, avec l’air de celui à qui on ne la refait pas. Cette première salle, dévolue à l’écriture avec pas moins de sept tables-vitrines, présente des manuscrits selon les préoccupations de leur auteur : poèmes, récits de rêves, journaux, correspondance, textes autobiographiques, écrits sur la lecture et l’écriture. La variété de celle de Rodanski et la révélation de son œuvre graphique, dessins, lavis, formes abstraites où se nichent les angoisses, seront une découverte pour beaucoup.

Une double page du manuscrit de Substance 13, à paraître en novembre

De part et d’autres de ces vitrines, des photos au format d’affiche, la projection en boucle mais ralentie du scratch de l’avion d’Horizon perdu (le film de Frank Capra d’où peut-être tout est parti) et des pêle-mêle de petites photos punaisées sur les murs : ancêtres, compagnons de jeunesse, surréalistes, parrains littéraires. Signalons aussi le feuilletage sur écran vidéo de deux rares documents provenant de collections particulières, le “cahier Imago” et le “Grand Registre noir”.

 La seconde salle, en angle, est volontairement perturbée par cinq bannières de toile fine pendant du plafond. Y sont reproduits trois photos immenses de Rodanski, deux manuscrits et un portrait par Jacques Hérold, qui fut son ami le plus attentif, y compris dans sa longue trajectoire d’enfermement. De Jacques Hérold justement est déclinée La Liseuse d’aigle, gouache de 1942 aimablement prêtée par Daniel Filipacchi, présentée aussi dans sa version gravée ayant servi pour l’édition de luxe de L’Aigle, Mademoiselle, premier recueil de lettres du marquis de Sade publié par Gilbert Lely. Rebond dans une vitrine avec manuscrit, tapuscrit, première édition d’un texte de Rodanski se référant à cette gouache et… réécriture par Rodanski desdites lettres ! Autre tableau du même prêteur, Le Septième sens, de Victor Brauner, une cire de 1947 ouvrant les documents sur la participation éclair de Rodanski au mouvement surréaliste : reproduction sous forme de journal disponible au public des numéros 1, 2 et 3 de la revue Néon dont il trouva le titre et où il publia ses premiers textes, table-vitrine avec catalogue de l’exposition surréaliste de 1947 et divers manuscrits dont la seule lettre conservée d’André Breton à Rodanski. Dans ce “carrefour des errances” aux murs repeints en noir, à la lumière sensiblement atténuée, un mannequin en costume d’aviateur des années trente plane au-dessus de cette pièce entièrement dévolue aux aventures tant physiques que mentales qui sont la matière de son œuvre-vie : acrobaties aériennes, parachutisme, films noirs, mythes, amour fou. Sur les murs, des photos de ses chimères : réelles comme ces femmes plus ou moins aimées (sa mère Maïta, Béatrice de La Sablière, un mannequin nommé Janine), ou rêvées comme ces étoiles de cinéma (Ava, Greta, Rita…) et d’illusion, « ce problème insoluble ». Le centre cette pièce dévolue au noir est occupée par une vitrine où trône le “cahier Imago”, ouvert sur la page où Rodanki a collé en diagonale ces quatre lettres : V.O.I.R.


Quelques-uns des carnets glossolaliques tenus par Rodanski dans la dernière partie de sa vie (photo de J.-P. Lebesson)

On entre dans la troisième et dernière salle ou plutôt à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu par l’effet d’une installation vidéo en trois écrans qui nous entraîne à la fois dans une longue déambulation le long des cloîtres de cet hôpital que Rodanski n’a cessé d’arpenter et à l’intérieur des carnets qu’il y a noircis inlassablement. De nouveau des vitrines, dont une entière consacrée au livre-objet réalisé en 1975 par le peintre Jacques Monory pour La Victoire à l’ombre des ailes : une valise de tueur à gages contenant un pistolet d’alarme, deux balles, une carte du Pacifique, et six sérigraphies illustrant l’édition sur beau papier du seul livre publié du vivant de son auteur. Le peintre a prêté pour l’occasion un grand tableau, Série B, et une grande sérigraphie, Monet est mort, le représentant tirant sur la valise. Aux murs, une affiche, un portrait en triptyque de Rodanski réalisé pour l’occasion par Matthieu Messagier, d’autres photos et surtout des casques audio où l’on entend d’un côté la voix spectrale du poète, de l’autre sa respiration, sa simple respiration. Saisissant et bouleversant. Dans les dernières tables-vitrines, au nombre de six, on peut constater l’essor des publications posthumes de Rodanski, dans de multiples revues comme chez divers éditeurs. Chaque fois, les manuscrits correspondants sont exposés, la plupart venant bien sûr de la Bibliothèque Doucet. Dernière de ces parutions, non pas le catalogue de cette exposition, mais un ouvrage dû à ses organisateurs : Stanislas Rodanski, éclats d’une vie (Fage éditions), qui comprend une biographie thématique due à Bernard Cadoux, une importante iconographie et un recueil de textes inédits. En outre, un DVD du film Horizon perdu, réalisé par Cadoux et Lebesson autour et avec Rodanski, accompagne cet ouvrage de référence. On ne part pas sans s’être arrêté devant une imposante “mangeoire” : elle contient, partiellement lisibles, une cinquantaine des carnets rédigés à Saint-Jean-de-Dieu, ultime et acharné témoignage de son aventure, glossolalies fascinantes d’un capitaine de vaisseau fantôme estompé dans les brumes de ses horizons perdus. Ce que rappelle, en signe de fin, un petit objet-collage de Rodanski précisément intitulé Fantôme.

lundi 9 juillet 2012

On parle de l'hommage Rodanski (7) : presse

  
Dominique Rabourdin, "Un soleil noir du surréalisme", La Quinzaine littéraire, n° 1064, 1er-15 juillet 2102, p. 16. (cliquez sur l'image pour lire le texte)

mardi 19 juin 2012

Un sanglant symbole (G. Courant, 1979)


Un internaute vient de mettre en ligne le film de Gérard Courant intitulé Un sanglant symbole, dont la bande son est la lecture d'extraits de La Victoire à l'ombre des ailes de Rodanski. Merci à lui de partager ce rare document !

Un Sanglant Symbole, présentation sur le site de l'auteur

Un sanglant symbole, c'est deux films : le film de l'image et le film de la voix.
Le film de l'image a été tourné avant qu'existe le film de la voix.
Le film de l'image est la reproduction de 160 photographies (de films, de publicités, d'actualités...) filmées dans des durées variables (de plus en plus lentement, puis de plus en plus rapidement).
Qu'y voit-on ? Des regards. Des gestes de la main.
Et plus précisément ? Une tentative de répondre sur les pouvoirs de la représentation au cinéma jusqu'à son issue fatale (et inexorable) : la mort.
Le film de la voix n'était pas prévu. Il s'est imposé une fois le film de l'image commencé. Avec force. Ce sont dix pages d'extraits (sur les quarante) dits par Marie-Noëlle Kauffmann sur un mode mineur – voix trébuchante, dérapante, glissante – de l'une des nouvelles les plus désespérées écrite depuis la mort d'Artaud : La Victoire à l'ombre des ailes de Stanislas Rodanski. Le texte date de 1950.
Entre le film de l'image et le film de la voix, il y a parfaite autonomie. Mais des concordances ont parfois lieu, aussitôt suivies de ruptures. D'éloignements. Suite de va-et-vient entre les deux films.
Le film de la voix n'est pas un commentaire. Ni une voix off : en aucun cas cette voix n'a un tel statut et moins encore le caractère de pièce à conviction pour une meilleure compréhension du film. Au contraire, elle la pervertit, la dérange, l'inquiète.

(Gérard Courant - son site officiel)

lundi 11 juin 2012

Extraits autobiographiques


Refoulés à peu de kilomètres de la ligne de feu où nous avions travaillé dans les dernières semaines après la chute de Mannheim, nous arrivâmes dans une petite ville. En exécution des ordres du colonel Terbrak, on fit désinfecter tous nos vêtements dans un autoclave de la Wehrmacht. C’était la première partie d’un ordre étrange. Nus dans une cour, nous attendions nos vêtements. L’étuve prit feu, les vêtements brûlèrent. Le colonel Terbrak téléphona et, peu d’heures après, on nous apportait dans un ballot les surplus du Secours National. C’étaient des effets troublants réquisitionnés chez les costumiers et dans les théâtres. On avait seulement enlevé leurs ors et leurs boutons de fantaisie. Il y avait aussi des smokings, des habits de gala rapiécés en rouge ou jaune. Je trouvais des vêtements anonymes, gris comme la fumée et un pourpoint de satin amarante. (C’était en fait un gilet de garçon d’hôtel, en soie rouge, avec des poches à monnaie. Mais il rutilait.) (Trois fois rien, p. 157)


Cette aventure, dont je ne suis pas revenu, marque pour moi la date d’une initiation. Dès lors je me crus destiné à contribuer à l’élaboration de quelque mythe dont le cœur des masses populaires et toujours gravitantes feraient l’objet. Lorsque quelques années plus tard je rencontrai André Breton, c’était à la date du solstice d’été que j’avais marquée plusieurs mois à l’avance comme devant être capitale pour moi, me fiant au seul fait que l’ascension du soleil à son zénith ne pouvait éclairer qu’une importante journée de ma vingtième année. Et depuis rien ne m’a donné à penser que je me sois abusé. Toujours est-il que ce jour du 21 juin 1947 entre pour moi dans la légende dont j’ai esquissé la naissance à mes yeux au cours des pages précédentes. Ce soir-là à 21 heures, place Blanche, fut donnée lecture du manifeste «  Rupture inaugurale » marquant la fondation d’une association dite « Cause Surréaliste » dont la devise empruntée à la Logique de Port-Royal était : « L’homme qui marche est une cause libre. » (L’homme des foules, p. 149)


Et j’ai marché, qui plus est. Je fus l’être qui plus est. Le mobile à partir du point que je fus, suspendu à l’origine du danger, cette règle tout au long de ma vie sans garde-fou – cette constante de l’esprit dans lequel ma lignée fut tirée du néant d’un coup de feu. Car viser est mon but – ma flèche y tend, aussi je n’aurai d’autre arc que cette corde qui file en sifflant – cette corde où je pends au fil de mon sang qui brûle. Ma route est l’impatience dévorante du pas suivant qui hâte ma marche et prend le pas de la fièvre, alors que mon pied ne touche plus terre que pour y reprendre la force de bondir, de franchir mon ombre. Mon nombre qui luit dans l’espoir de me donner ma mesure. Mon ombre qui me suit comme un doute ! (« Je n’ai pas dit mon dernier mot… », p. 143)


Ce décor, ces cierges, ces promenades somnambuliques, je ne les accomplissais pas parce que j’étais fou, mais en me disant : je suis fou, donc il faut que je donne des signes de folie. Que je donne des signes de folie parce que je suis fou. Doucement le problème change de forme, parce que je peux l’envisager dans l’absolu où je suis transporté, avec un puzzle. Je commence à assembler des pièces avec la sensation d’être mal installé, de faire cela avant le moment venu, de trop me presser ; pourtant, je continue le jeu, il y a une foule de pièces qui s’emboîtent. Elles deviennent de plus en plus grandes, il y en a toujours une qui peut contenir l’ensemble ; ou bien de plus en plus petites, il y en a toujours une qui peut être contenue par l’ensemble. C’est tout à fait curieux, mais je m’éveille c’est la nuit. J’ai compris instantanément mon rêve, ou plutôt, j’ai achevé le raisonnement commencé par lui : ma folie est de me croire fou, ma folie est de croire que je crois que je crois que je suis fou. Ou bien : ma folie est de croire tout cela, ce qui revient au même ? (Histoire de fou, p. 140-141) 

Ces citations sont extraites des textes inédits publiés dans Stanislas Rodanski, Éclats d'une vie. Tous datent d'avant la période de l'internement à Sain-Jean-de-Dieu.

mercredi 6 juin 2012

On parle de l'hommage Rodanski (5) : radio

François Angelier évoque la manifestation en hommage à Rodanski (colloque, exposition) et présente le livre Stanislas Rodanski, Éclats d'une vie, dans son émission "Tout feu tout flamme" du 4 juin 2012 sur France Culture.



Tout feu tout flamme de François Angelier
04.06.2012 - 08:50

- Livre : Éclats de vie, Stanislas Rodanski (Fage éditions) [seul repris dans la vidéo ci-dessus]
- Film : Le Professeur, Edward Sedgwick (Vintage Classics)
- CD : Improvision, Bernard Peiffer (Universal)

Tout feu tout flamme, la page de l'émission sur le site de France Culture

lundi 4 juin 2012

Aphorismes rodanskiens (2)

Je suis le chasseur d’images passablement blasé de la forêt vierge mentale hirsute et charmeresse. 
(Au-delà de tout, p. 173)

Écrire est analogue à dessiner l’ombre de sa main
(Au-delà de tout, p. 175)

J’ai cherché le visage d’une femme en écartant les franges de la pluie
avec mes bras qui s’ouvraient en vain et n’accueillaient que les désertions du vent
(« J’ai cherché… », p. 179)

L’investigation psychanalytique n’est qu’un vulgaire interrogatoire policier quand elle tend à réduire les admirables ambitions du désir aux cadres de la vie courante.
(Lettre au Docteur Brousseau, p. 188)

Ces citations sont extraites des textes publiés dans Stanislas Rodanski, Éclats d'une vie, tous inédits excepté la Lettre au Docteur Brousseau.

samedi 2 juin 2012

On parle de l'hommage Rodanski (4) : blogs

Nouvelles réactions... en pixels cette fois

Stanislas Rodanski, dernières nouvelles d’un écrivain fugitif, par Jean-Pierre Thibaudat
Le 30 mai

Stanislas Rodanski fut et restera un écrivain insaisissable. Figure interlope des surréalistes dont il fut exclu, on ne saurait le circonscrire à ce courant littéraire même si sa fidélité à André Breton perdurera.
Ne fut-il pas aussi, à sa manière, un romantique erratique comme le cinéaste Léos Carax (l’œuvre de Rodanski est hantée par le cinéma), un écrivain caméléon comme l’écrivain post-exotique Antoine Volodine (comme ce dernier, il s’abrita sous plusieurs noms dont celui de Lancelo) ?


Une exposition, un catalogue agrémenté de textes inédits et un DVD dont il est l’acteur, le héros et le « spectr’ acteur » (pour reprendre le titre d’un de ses livres parus chez Deleatur), cernent autant que possible sa figure « incernable » : Rodanski reste un fugitif. Il a écrit un jour : « Un jour, j’irai droit dans le mur ou je finirai chez les fous. » Lire la suite...


Sur les traces de Rodanski, par Gaël Dadies
Le 1er juin 2012

La bibliothèque de la Part Dieu accueille jusqu’au 24 août «Les Horizons perdus de Stanislas Rodanski» et rend hommage à cet auteur lyonnais trop méconnu grâce à cette exposition tentant de retracer le parcours mouvementé de cet écrivain singulier. Des manuscrits, lettres, revues, journaux, peintures, photographies ainsi que des documents sonores et audiovisuels inédits, lèvent le voile sur une expérience littéraire poussée au-delà des limites de l’esprit. Lire la suite...

On parle de l'hommage Rodanski (3) : presse

Nouvelle réaction à l'hommage organisé par l'association, sur papier :

Stanislas Rodanski, l'écriture pour seul horizon
par Lyon Capitale, juin 2012

mercredi 30 mai 2012

Bibliographie de Rodanski

Voici la bibliographie des textes de Stanislas Rodanski. Il s'agit de la partie bibliographique du blog, revue et mise à jour. L'intégralité des références est enfin disponible, pagination comprise.
L'association la met à disposition dans un fichier que vous pourrez consulter et télécharger ci-dessous.


dimanche 20 mai 2012

Jeudi 24 mai - 18h : Visite commentée de l'exposition "Les Horizons perdus de S. Rodanski"



Visite commentée par Bernard Cadoux et Jean-Paul Lebesson commissaire de l'exposition, le jeudi 24 mai à 18 heures, à la Bibliothèque de Lyon-Part Dieu.

On parle de l'hommage Rodanski (2) : Presse

Rodanski, météore du surréalisme
Par L'Express, publié le 20 mai 2012

Né et mort à Lyon - en 1981, à 54 ans - après avoir été interné dans un hôpital psychiatrique pendant près de trois décennies, le poète surréaliste Stanislas Rodanski sort aujourd'hui d'un long purgatoire dans sa ville natale, où la bibliothèque de la Part-Dieu lui consacre une exposition, ouverte jusqu'au 24 août. En même temps, les éditions le Renard pâle publient un inédit (Le Club des ratés de l'aventure) et Bernard Cadoux signe chez Fage une biographie remarquable, Stanislas Rodanski. Éclats d'une vie, accompagnée d'un film en DVD tourné par Jean-Paul Lebesson.  

Stanislas Rodanski, un poète lyonnais à découvrir à la Bibliothèque de Lyon
Par Le Progrès de Lyon, le 17 mai.


On parle de l'hommage Rodanski (1) : Blogs

Voici deux points de vue sur Rodanski évoquant notre manifestation. Nous les relayons ici et profitons de ce message pour remercier leurs auteurs.

Étoile de Rodanski, où guides-tu nos pas ?, par Jean-Nicolas Clamanges
Le 11 mai 2012

À l’âge de vingt-six ans, Stanislas Rodanski s’est laissé interner dans un hôpital psychiatrique, pour y poursuivre jusqu’à la fin de sa vie, vingt-huit ans plus tard, sa quête du Val sans retour – c’est-à-dire son œuvre. « Sait-on ce que c’est qu’écrire ? Une ancienne et très vague mais jalouse pratique, dont gît le sens au mystère du cœur. Qui l’accomplit, intégralement, se retranche », écrivait Stéphane Mallarmé ; mais c’est jouer la vie à quitte ou double : écrire ou rien. Or ce que démontre à l’évidence l’exposition consacrée à l’auteur de La Victoire à l’ombre des ailes par la bibliothèque municipale de Lyon, c’est l’ampleur vertigineuse de sa production ainsi que la permanence de son inspiration : on y accède par éclats au vaste massif des textes encore impubliés : ceux du fonds Rodanski à la bibliothèque Jacques Doucet, les très nombreux carnets et cahiers de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu, ou encore le mythique Cahier Imago (écrits et collages). Il faut donc se rendre d’urgence à cette exposition qui révèle la fulgurante présence, aujourd’hui, de Rodanski. Lire la suite...

Si près si loin, Stanislas Rodanski, par Patrice Beray
Le 10 mai 2012

Vite, vite, quelques jours encore pour assister, à Lyon, à la projection du film Les Horizons perdus de Stanislas Rodanski, en hommage à une figure “impossible” de la poésie française de l’après-guerre.
De cette figure, j’avais esquissé (ici) une présentation. Avec Rodanski, il ne s’agit pas seulement de ranimer quelque histoire par le biais attendu d’un destin individuel marquant, autrement dit par le point de vue si prisé ces dernières décennies, et si commodément réducteur, de l’approche biographique. Lire la suite...

samedi 5 mai 2012

Samedi 12 mai : après-midi Rodanski à la Bibliothèque de la Part-Dieu




Samedi 12 mai, à partir de 15h00
après-midi consacrée à Stanislas Rodanski
(Bibliothèque de La Part-Dieu)

- 15h00 : projection de HORIZON PERDU (film de 37', 16 mm n&b, 1980) réalisé par Jean-Paul Lebesson en collaboration avec Bernard Cadoux. Avec Stanislas Rodanski et la voix de Gabriel Monnet (production JPL-Cargo).

- 16h00 : conférence de Patrice Béghain sur Stanislas Rodanski


Professeur agrégé de Lettres classiques, P. Beghain a été adjoint au maire de Lyon, délégué à la Culture et au Patrimoine, de 2001 à 2008. Il est l'un des contributeurs du Dictionnaire historique de Lyon (éditions S. Bachès, 2009).
Le blog de P. Beghain

 L'exposition sera évidemment ouverte dès 10h00, jusqu'à 18h00. En suivant ce lien, vous en trouverez la présentation sur le site de la médiathèque : http://www.bm-lyon.fr/expo/12/rodanski/index.html

jeudi 3 mai 2012

Jeudi 10 mai : présentation de Stanislas Rodanski Eclats d'une vie à la librairie du Bal des Ardents


Le jeudi 10 mai, à 19 heures, soirée à l’occasion de la parution de l’ouvrage Stanislas Rodanski, éclats d’une vie de Bernard Cadoux, Jean-Paul Lebesson, François-René Simon, aux éditions Fage. La présentation sera accompagnée d’une lecture de textes inédits de Rodanski. Bernard Cadoux et Jean-Paul Lebesson seront présents, ainsi que les éditeurs.
 
Librairie Le Bal des Ardents – 17 rue Neuve – 69001 LYON
04 72 98 83 36 – www.lebaldesardents.com

mercredi 2 mai 2012

HP(S), de J.-P. Lebesson et B. Cadoux, avec S. Rodanski à Saint-Jean-de-Dieu

Stanislas Rodanski dans Horizon Perdu
 
Dans le cadre de l ’hommage "Les Horizons perdus de Stanislas Rodanski"

Nous avons le plaisir de vous informer de l ’intervention :
«HP(2E)»  : projection du film « HORIZON PERDU» (version restaurée en 2 écrans) réalisé par
Jean-Paul Lebesson avec la collaboration de Bernard Cadoux et la participation de Stanislas Rodanski, 
et de l'inauguration d'une installation sonore de Jean-Paul Lebesson

 les 3, 4, 5 puis 10, 11 et 12 mai 2012
(Entrée libre  :16h30 à 20h jeudi et vendredi - 10h30 à 18h le samedi)
Vernissage jeudi 3 mai à 18h
 
Chapelle et cloîtres de l’Hôpital Saint Jean de Dieu
290 route de Vienne - Lyon 8ème


Attention : le 12 mai, deux projections d'Horizon Perdu à Lyon : celles à Saint-Jean-de-Dieu et une autre, à 15h00, à la Bibliothèque de la Part-Dieu.

mardi 1 mai 2012

Stanislas Rodanski, Eclats d'une vie (Fage Editions)


Ci-dessous la présentation de l'ouvrage publié en avril 2012 :

Stanislas Rodanski, poète né et mort à Lyon (1927-1981).
De son vrai nom Stanislas Bernard Glücksmann.
Déporté en camp de travail à l'adolescence.
Membre du groupe surréaliste après-guerre.
Exclu du groupe en 1948, il s'enfonce dans une vie faite de dérive et de  « terrorisme amusant », fréquemment émaillée d'arrestations et d'internements.
C'est pendant cette période d'errance qu'il écrit ses textes les plus importants sous le signe de Lautréamont et de Nerval.
Figure extrême du quêteur surréaliste, il est celui dont la quête, frappée d'emblée par le désespoir, débouche sur la perte de tout horizon. Reste l'humour, bien noir... et une écriture fragmentaire d'une singulière modernité.
« Trop exigeant pour vivre », Rodanski entre volontairement en 1954 à l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu de Lyon, où il demeure jusqu'à sa mort.
Vingt-sept ans de silence, un silence interrompu par la publication en 1975 de son premier livre La Victoire à l'ombre des ailes (« procès-verbal d'une des aventures les plus chargées d'enjeu qui aient été poursuivies dans la lumière du surréalisme, une des très rares qui n'aient pas reculé devant la traversée de ses paysages dangereux, et qui en aient affronté les derniers risques »
selon Julien Gracq) et sa participation, peu avant sa mort, au film Horizon Perdu.
Cet ouvrage, composé d'éléments biographiques, iconographiques et de nombreux inédits, esquisse le portrait brisé de ce « pistolero de l'aventure surréaliste » dont l'arme véritable fut l'écriture.


Ouvrage publié dans le cadre des manifestations organisées en hommage à Stanislas Rodanski, à Lyon de mars à août 2012. Direction artistique Jean-Paul Lebesson, en collaboration avec Bernard Cadoux et François-René Simon.

Editions Gilles Fage

ISBN : 978 2 84975 258 6
Broché - 16,5 x 23,5 cm - 200 pages - 129 illustrations
28,00 €


L'ouvrage est accompagné d'un DVD du film HORIZON PERDU 
Réalisation Jean-Paul Lebesson, d'après un bris-collage de Bernard Cadoux et Jean-Paul Lebesson, sur une fabulation de Stanislas Rodanski

lundi 30 avril 2012

Inauguration 2 (vidéo)



Visite filmée lors de l'inauguration de l'exposition "Les horizons perdus de Stanislas Rodanski" à la Bibliothèque de La Part-Dieu (Lyon 2e).
Et parce que "la radio jouait du Charlie Parker" (La Victoire à l'ombre des ailes), The Hymn, Be Bop et A Night in Tunisia accompagnent cette vidéo réalisée sur le vif...

samedi 28 avril 2012

Inauguration 1 (photos)

Premières photos de l'inauguration de l'exposition Les Horizons Perdus de Stanislas Rodanski, jeudi 26 avril 2012, à la Bibliothèque de Lyon-La Part-Dieu.











Réalisée et inaugurée avec la participation (de Gauche à Droite) de :  André Marcon, François-René Simon, Fabienne Guinet, Sylvie Bouteille, Bernard Cadoux, Jean-Paul Lebesson (Commissaire d'exposition) et de Jacques Monory.

mardi 24 avril 2012

Ouverture de l'exposition décalée à jeudi soir

Petit message à caractère informatif : l'exposition Les Horizons perdus de Stanislas Rodanski, qui devait ouvrir ses portes aujourd'hui mardi 24 ne sera finalement accessible au public qu'à partir de jeudi 26 à 18 heures, au moment de l'inauguration.

mercredi 11 avril 2012

Affiche online


Flyer online





Programme du colloque Stanislas Rodanski, rupture(s) de style / style(s) de la rupture

Stanislas Rodanski, rupture(s) de style / style(s) de la rupture

Jeudi 26 avril
Auditorium du musée des Beaux-Arts
place des Terreaux, Lyon 2ème
métro : Hôtel de Ville
Entrée libre



8 h 45 accueil des participants

9 h 15 présentation par Jean-Paul Lebesson, cinéaste et artiste multimédia
          animation par Bernard Cadoux, psychologue et animateur d’ateliers d’écriture

9 h 30 « Stanislas Rodanski, mon héros », par François-René Simon, ancien membre du groupe surréaliste

10 h « Stanislas Rodanski vu par (J. Gracq, A. Jouffroy, J. Hérold, F. Di Dio) », par Dominique Rabourdin, critique et réalisateur

11 h 30 « Entre intercession et réincarnation : Jacques Vaché sous la plume de Rodanski », par Thomas Guillemin, doctorant, université d’Angers

12 h « “Le miroir s’achevait en vrille de flamme” : paralittérature, transtextualité, infractions narratives dans La victoire à l’ombre des ailes », par Benoît Delaune, docteur en littératures comparées, Rennes


Pause


14 h 30 « A propos de La victoire à l’ombre des ailes », par Jacques Monory, peintre

15 h « L’énigme des carnets de la folie », par Anne Brouan, écrivain et psychanalyste, et Patrick Laupin, écrivain

15 h 45 « Les pas retrouvés de Stanislas Rodanski » (lecture), par Vincent Teixeira, professeur associé, université de Fukuoka (Japon)

16 h 15 discussion
17 h clôture

mardi 6 mars 2012

Tout savoir sur la manifestation

« LES HORIZONS PERDUS DE STANISLAS RODANSKI »


Du 24 avril au 26 août 2012 : Exposition à la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu, 30 boulevard Vivier-Merle, Lyon 3e. Vernissage le jeudi 26 avril, à partir de 18 h
Exposition conçue par Jean-Paul Lebesson, Bernard Cadoux, François-René Simon, avec l'appui de la Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet.

Cette exposition se déroule dans le cadre d’un hommage au poète, organisé par l'association. Voici le calendrier des autres manifestations : 

Mercredi 7 mars à 13h 30 : rencontre-lecture autour de textes et poèmes de Stanislas Rodanski. Cafétaria du Centre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, 290 route de Vienne, Lyon 8e. Entrée libre. 

Mardi 13 mars - 19 h : avant-première à la Bibliothèque du deuxième arrondissement, 13 rue de Condé, Lyon 2e, qui portera sur « Les rapports de Rodanski à la ville », par Jean-Paul Lebesson et Bernard Cadoux.

Jeudi 26 avril - 9 h à 17 h : colloque « Stanislas Rodanski : rupture(s) de styles / style(s) de la rupture », Musée des Beaux-Arts, Place des Terreaux, Lyon 2e . Avec la participation de Anne Brouan, Benoît Delaune, Thomas Guillemin, Patrick Laupin, Jacques Monory, Dominique Rabourdin, François-René Simon et Vincent Teixeira.  

Du 27 avril au 11 mai : projections de films, lectures et installation sonore à l’Hôpital Saint-Jean-de-Dieu (où Rodanski a vécu de 1954 jusqu’à sa mort, en 1981), 290 route de Vienne, Lyon 7e , ainsi que dans différents lieux de la ville.

Trois publications sont également prévues :

- Stanislas Rodanski. Éclats d’une vie, « photo-biographie », ouvrage collectif avec de nombreux inédits et le DVD du film Horizon Perdu restauré (Fage Éditions, Lyon)

- Le Club des Ratés de l’Aventure, texte de Stanislas Rodanski, peinture de Claude Viallat, livre d’artiste conçu par Patricia Dupuy (Le Renard Pâle Éditions, Fontaine de Vaucluse)

- Substance 13, récit inédit, à paraître en septembre (Éditions des Cendres, Paris)

dimanche 4 mars 2012

Lectures pour maintenant et pour bientôt...



Bonne nouvelle pour les amateurs de Rodanski :  à l'occasion de l'hommage organisé à Lyon au printemps 2012, par l'Association Stanislas Rodanski, Patricia Dupuy des Éditions du Renard Pâle  a prévu la parution du Club des ratés de l'aventure. Vous en trouverez les informations sur le site : Éditions du Renard Pâle.

Voici également un sélection d'autres sites internet où les amateurs de Rodanski trouveront de quoi se documenter:
Incontournable, le site de la collection André Breton : http://www.andrebreton.fr/
 
Une mine d'or sur le surréalisme et les avant-gardes : http://www.arcane-17.com/

Les amis de Rodanski :

Aucun site n'est à l'heure actuelle consacré à la vie et l’œuvre de Victor Brauner. On visionnera toutefois avec intérêt ce reportage de télévision autour d'une exposition de 1972 : http://www.ina.fr/art-et-culture/musees-et-expositions/video/CAF97001208/exposition-victor-brauner.fr.html  

http://eliecharles.flamand.free.fr/ (le recueil disponible en ligne, Propos mosaïqués, reprend le texte de souvenirs d'E.-C. Flamand sur Rodanski paru pour la première fois le numéro spécial Bizarre de la revue de Sarane Alexandrian Supérieur Inconnu).

Bonnes (re)découvertes...

mercredi 18 janvier 2012

Horizon Perdu : Stanislas Rodanski vivant


 Stanislas Rodanski dans Horizon Perdu - ©J.Paul Lebesson-Cargo-1980

De 1977 à 1980, Bernard Cadoux et Jean-Paul Lebesson ont régulièrement rencontré Stanislas Rodanski à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu où il séjournait depuis 1954. Des conversations qui s’en suivirent est né un film : Horizon Perdu, dont le titre fait référence au film Lost Horizon de Frank Capra (1937) et à Shangri-là, la ville mythique où se déroule son action. 
Réalisé en 16mm Noir et blanc avec peu de moyens, il n’existe d’Horizon Perdu qu’une seule copie dont les perforations furent malheureusement gravement endommagées quelques années après sa réalisation. Aussi, resta-t-il invisible depuis.
L’Association Stanislas Rodanski a décidé d’en entreprendre la restauration et le transfert numérique afin de pouvoir le représenter à nouveau lors de la manifestation qui aura lieu en hommage à l’écrivain, à Lyon d’avril à août 2012. Sur support DVD, il accompagnera également l’édition prochaine de l’ouvrage biographique Stanislas Rodanski. Eclats d’une vie chez Fage éditions.





Voix de Stanislas Rodanski dans le prologue de Horizon Perdu
©J.Paul Lebesson-Cargo- 1980


Tous ceux qui ont connu Stanislas Rodanski ont souligné l’étrangeté de sa voix. « Une voix malaisée, dit-il lui-même, qui semble revenir de loin ». Une voix d’un autre âge en effet, qui porte en elle la dislocation du monde. Une voix qui ne lui appartient pas, mais qui le traverse et se diffracte. Voix du dedans ou du dehors ?

« La voix que j’entends m’emprunte et je la suis, avec le sens inexplicable de la présence d’esprit ».



Horizon Perdu (Extrait 2' 23"). Voix de Gabriel Monnet
©J.Paul Lebesson-Cargo- 1980



HORIZON PERDU  (Synopis)

« Légende magnétique, mémoire par défaut d’une fabulation panique. Un espace, vide, que la perte d’horizon plonge dans une réfraction infinie. Un personnage hante ce décor gigogne et cherche à dire ses guerres intestines. La vallée disparue de Shangri-là, les camps de la mort lente : double face de cette folie qui l’emporte. Ravissement et Terreur.
Mais la fiction ne prend pas et la représentation impossible de son drame intérieur le livre à la répétition sans fin. La tragédie n’a pas eu lieu, faute de lieu. Horizon Perdu ou la scène introuvable. »

Un film de 37 minutes, 16mm N&blanc, 1980. Réalisé par Jean-Paul Lebesson d’après un bris-collage de Bernard Cadoux et Jean-Paul Lebesson sur une fabulation de Stanislas RODANSKI, et avec sa participation. Co-production JPL - ISIS – Le Cheval Bleu.
Distribution Cargo.  (cargop@free.fr)