mercredi 5 mars 2014

On parle de Rodanski (8)

Au verso ardent de la langue : pour une poétique de Stanislas Rodanski, par Jean-Nicolas Clamange




Je poursuis ici le compte-rendu, entamé lors de ma précédente chronique sur Substance 13 (Des cendres, 2013), des publications inédites de Stanislas Rodanski procurées par François-René Simon […]. La plupart des commentaires de Je suis parfois cet homme que j’ai parcourus lisent ce recueil au miroir de la vie tourmentée qui fut celle de Rodanski, y compris dans sa relation au surréalisme dont il est le dernier soleil noir. Pour ma part, je voudrais surtout réfléchir à la façon dont son écriture travaille la langue et sur l’impact critique qui peut en résulter pour notre rapport aux clichés du discours dominant... lire la suite ici.


Précieuse analyse d'un fidèle lecteur de l’œuvre rodanskienne qui ouvre de nouvelles perspectives sur la poésie de Stan. L’œil avisé de Jean-Nicolas Clamange cite pour conclure sa chronique ces magnifiques lignes d'un poème de Je suis parfois cet homme :


J’ai été seul
Je cherchais mon nom sur les murs
Je demandais mon âge aux passants
Je lisais des signes de ma venue au monde
Sur les trottoirs perpétuels de la ville
Mais la foudre féconde le regard des vitres dans le sable
Un grand poème brûle ma main de gloire
Faire acte de présence
Écrire acte de naissance
Miroir fertile où germera mon image
Ma ligne de vie ma ligne d’horizon
Se coupent en moi à l’infini.


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