Au verso ardent de la langue : pour une poétique de
Stanislas Rodanski, par Jean-Nicolas Clamange
Je poursuis ici le compte-rendu, entamé lors de ma
précédente chronique sur Substance 13 (Des cendres, 2013), des publications
inédites de Stanislas Rodanski procurées par François-René Simon […]. La plupart
des commentaires de Je suis parfois cet homme que j’ai parcourus lisent ce
recueil au miroir de la vie tourmentée qui fut celle de Rodanski, y compris
dans sa relation au surréalisme dont il est le dernier soleil noir. Pour ma
part, je voudrais surtout réfléchir à la façon dont son écriture travaille la
langue et sur l’impact critique qui peut en résulter pour notre rapport aux
clichés du discours dominant... lire la suite ici.
Précieuse analyse d'un fidèle lecteur de l’œuvre rodanskienne qui ouvre de nouvelles perspectives sur la poésie de Stan. L’œil avisé de Jean-Nicolas Clamange cite pour conclure sa chronique ces magnifiques lignes d'un poème de Je suis parfois cet homme :
J’ai été seul
Je cherchais mon nom sur les murs
Je demandais mon âge aux passants
Je lisais des signes de ma venue au monde
Sur les trottoirs perpétuels de la ville
Mais la foudre féconde le regard des vitres dans le sable
Un grand poème brûle ma main de gloire
Faire acte de présence
Écrire acte de naissance
Miroir fertile où germera mon image
Ma ligne de vie ma ligne d’horizon
Se coupent en moi à l’infini.
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