Hallali mystique
En moi meurt le monde
Lente retraite des flux de lumière
Qui découvre les plaines nacrées de la nuit
Quel lait scintille au sein d’une vierge
Quelles roses frémissantes aux cieux de mon crépuscule
Passez belles fleurs du soir
Jardins périlleux pièges trop suaves pour le voyageur
Au nom de mon Amour s’enfuiront les visions d’amour
Au nom de mon angoisse faiblira la peur
Rictus trop humain aux lèvres d’un fantôme
Errant oublié dans nos prisons familières
Musique verte des infernales alarmes
Je chemine dans les mondes intermédiaires
Mon désir parfois éclate en fanfare au cœur du mystère
Pressée par une mortelle nécessité
Mon âme se glace
Ange du désespoir qui clame
Et n’a pas de mots pour appeler le Verbe
La conjuration où vibre l’univers
Nom saint qui défit la parole
Et l’homme abattu étreint la terre de ses douleurs
Mon île dérivante où pleure un roi de Thulé
Les colonnes du monde jamais ne se briseront
Je suis hanté d’une nostalgie profonde
Ô sœur du pays des mers
Un regret très vieux baigne tes yeux
En moi meurt le monde
Lente retraite des flux de lumière
Qui découvre les plaines nacrées de la nuit
Quel lait scintille au sein d’une vierge
Quelles roses frémissantes aux cieux de mon crépuscule
Passez belles fleurs du soir
Jardins périlleux pièges trop suaves pour le voyageur
Au nom de mon Amour s’enfuiront les visions d’amour
Au nom de mon angoisse faiblira la peur
Rictus trop humain aux lèvres d’un fantôme
Errant oublié dans nos prisons familières
Musique verte des infernales alarmes
Je chemine dans les mondes intermédiaires
Mon désir parfois éclate en fanfare au cœur du mystère
Pressée par une mortelle nécessité
Mon âme se glace
Ange du désespoir qui clame
Et n’a pas de mots pour appeler le Verbe
La conjuration où vibre l’univers
Nom saint qui défit la parole
Et l’homme abattu étreint la terre de ses douleurs
Mon île dérivante où pleure un roi de Thulé
Les colonnes du monde jamais ne se briseront
Je suis hanté d’une nostalgie profonde
Ô sœur du pays des mers
Un regret très vieux baigne tes yeux
Étrange éclat où se reconnaît ma souffrance :
Mon aimant mon amie je dois encore partir
Où es-tu ?
Mon aimant mon amie je dois encore partir
Où es-tu ?
« Numéro Stanislas Rodanski », Actuels, n° 23 (janvier 1983), p. 77-78 repris dans Des proies aux chimères, Editions Plasma, 1987, p. 79.
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