« Si quelqu’un lit cela après ma disparition précoce, il rêvera de choses inouïes »1, écrit Stanislas Rodanski dans son Journal en 1944, avant sa déportation. A l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu de Lyon, sans doute plus de 25 ans après, il note : « la présentation d’une œuvre est généralement difficile. Le souci de ne pas trahir l’intention de l’auteur se complique… »2. Tout est dit, ou presque…
Ce blog n’a d’autre prétention que d’être le carnet de notes dilettantes de mes lectures de Rodanski. Et parce que lire Rodanski signifie partir à la recherche de textes dispersés, il débutera par la mise en ligne progressive de la bibliographie de l’auteur de La victoire à l’ombre des ailes.
Mise à jour en novembre 2011 : le blog change d'adresse et devient le blog de l'association Stanislas Rodanski (voir ici)
Mise à jour en novembre 2011 : le blog change d'adresse et devient le blog de l'association Stanislas Rodanski (voir ici)
Difficile de présenter Stanislas Rodanski, né le 30 janvier 1927 et décédé le 23 juillet 1981. Mieux vaut, dès à présent, lui laisser la parole : « Décidément, j’assiste à la représentation d’un personnage funambulesque et distrait que j’essaie de rendre le moins ennuyeux possible ; que les intimes appellent Stan, les familiers Bernard, les indifférents Rodanski et les flics Glücksmann »3.
1 Journal 1944-1948, p. 19.
2 Bibliothèque Municipale de Lyon, carnet manuscrit 11.
3 Dernier Journal tenu par Arnold, p. 26.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire