Un internaute vient de mettre en ligne le film de Gérard Courant intitulé Un sanglant symbole, dont la bande son est la lecture d'extraits de La Victoire à l'ombre des ailes de Rodanski. Merci à lui de partager ce rare document !
Un Sanglant Symbole, présentation sur le site de l'auteur
Un sanglant symbole, c'est deux films : le film de l'image et le film de la voix.
Le film de l'image a été tourné avant qu'existe le film de la voix.
Le film de l'image est la reproduction de 160 photographies (de films, de publicités, d'actualités...) filmées dans des durées variables (de plus en plus lentement, puis de plus en plus rapidement).
Qu'y voit-on ? Des regards. Des gestes de la main.
Et plus précisément ? Une tentative de répondre sur les pouvoirs de la représentation au cinéma jusqu'à son issue fatale (et inexorable) : la mort.
Le film de la voix n'était pas prévu. Il s'est imposé une fois le film de l'image commencé. Avec force. Ce sont dix pages d'extraits (sur les quarante) dits par Marie-Noëlle Kauffmann sur un mode mineur – voix trébuchante, dérapante, glissante – de l'une des nouvelles les plus désespérées écrite depuis la mort d'Artaud : La Victoire à l'ombre des ailes de Stanislas Rodanski. Le texte date de 1950.
Entre le film de l'image et le film de la voix, il y a parfaite autonomie. Mais des concordances ont parfois lieu, aussitôt suivies de ruptures. D'éloignements. Suite de va-et-vient entre les deux films.
Le film de la voix n'est pas un commentaire. Ni une voix off : en aucun cas cette voix n'a un tel statut et moins encore le caractère de pièce à conviction pour une meilleure compréhension du film. Au contraire, elle la pervertit, la dérange, l'inquiète.
(Gérard Courant - son site officiel)
Le film de l'image a été tourné avant qu'existe le film de la voix.
Le film de l'image est la reproduction de 160 photographies (de films, de publicités, d'actualités...) filmées dans des durées variables (de plus en plus lentement, puis de plus en plus rapidement).
Qu'y voit-on ? Des regards. Des gestes de la main.
Et plus précisément ? Une tentative de répondre sur les pouvoirs de la représentation au cinéma jusqu'à son issue fatale (et inexorable) : la mort.
Le film de la voix n'était pas prévu. Il s'est imposé une fois le film de l'image commencé. Avec force. Ce sont dix pages d'extraits (sur les quarante) dits par Marie-Noëlle Kauffmann sur un mode mineur – voix trébuchante, dérapante, glissante – de l'une des nouvelles les plus désespérées écrite depuis la mort d'Artaud : La Victoire à l'ombre des ailes de Stanislas Rodanski. Le texte date de 1950.
Entre le film de l'image et le film de la voix, il y a parfaite autonomie. Mais des concordances ont parfois lieu, aussitôt suivies de ruptures. D'éloignements. Suite de va-et-vient entre les deux films.
Le film de la voix n'est pas un commentaire. Ni une voix off : en aucun cas cette voix n'a un tel statut et moins encore le caractère de pièce à conviction pour une meilleure compréhension du film. Au contraire, elle la pervertit, la dérange, l'inquiète.
(Gérard Courant - son site officiel)
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