Voici deux points de vue sur Rodanski évoquant notre manifestation. Nous les relayons ici et profitons de ce message pour remercier leurs auteurs.
Étoile de Rodanski, où guides-tu nos pas ?, par Jean-Nicolas Clamanges
Le 11 mai 2012
À l’âge de vingt-six ans, Stanislas Rodanski s’est laissé interner dans un hôpital psychiatrique, pour y poursuivre jusqu’à la fin de sa vie, vingt-huit ans plus tard, sa quête du Val sans retour – c’est-à-dire son œuvre. « Sait-on ce que c’est qu’écrire ? Une ancienne et très vague mais jalouse pratique, dont gît le sens au mystère du cœur. Qui l’accomplit, intégralement, se retranche », écrivait Stéphane Mallarmé ; mais c’est jouer la vie à quitte ou double : écrire ou rien. Or ce que démontre à l’évidence l’exposition consacrée à l’auteur de La Victoire à l’ombre des ailes par la bibliothèque municipale de Lyon, c’est l’ampleur vertigineuse de sa production ainsi que la permanence de son inspiration : on y accède par éclats au vaste massif des textes encore impubliés : ceux du fonds Rodanski à la bibliothèque Jacques Doucet, les très nombreux carnets et cahiers de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu, ou encore le mythique Cahier Imago (écrits et collages). Il faut donc se rendre d’urgence à cette exposition qui révèle la fulgurante présence, aujourd’hui, de Rodanski. Lire la suite...
À l’âge de vingt-six ans, Stanislas Rodanski s’est laissé interner dans un hôpital psychiatrique, pour y poursuivre jusqu’à la fin de sa vie, vingt-huit ans plus tard, sa quête du Val sans retour – c’est-à-dire son œuvre. « Sait-on ce que c’est qu’écrire ? Une ancienne et très vague mais jalouse pratique, dont gît le sens au mystère du cœur. Qui l’accomplit, intégralement, se retranche », écrivait Stéphane Mallarmé ; mais c’est jouer la vie à quitte ou double : écrire ou rien. Or ce que démontre à l’évidence l’exposition consacrée à l’auteur de La Victoire à l’ombre des ailes par la bibliothèque municipale de Lyon, c’est l’ampleur vertigineuse de sa production ainsi que la permanence de son inspiration : on y accède par éclats au vaste massif des textes encore impubliés : ceux du fonds Rodanski à la bibliothèque Jacques Doucet, les très nombreux carnets et cahiers de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu, ou encore le mythique Cahier Imago (écrits et collages). Il faut donc se rendre d’urgence à cette exposition qui révèle la fulgurante présence, aujourd’hui, de Rodanski. Lire la suite...
Si près si loin, Stanislas Rodanski, par Patrice Beray
Le 10 mai 2012
Vite, vite, quelques jours encore pour assister, à Lyon, à la projection du film Les Horizons perdus de Stanislas Rodanski, en hommage à une figure “impossible” de la poésie française de l’après-guerre.
De cette figure, j’avais esquissé (ici) une présentation. Avec Rodanski, il ne s’agit pas seulement de ranimer quelque histoire par le biais attendu d’un destin individuel marquant, autrement dit par le point de vue si prisé ces dernières décennies, et si commodément réducteur, de l’approche biographique. Lire la suite...
Vite, vite, quelques jours encore pour assister, à Lyon, à la projection du film Les Horizons perdus de Stanislas Rodanski, en hommage à une figure “impossible” de la poésie française de l’après-guerre.
De cette figure, j’avais esquissé (ici) une présentation. Avec Rodanski, il ne s’agit pas seulement de ranimer quelque histoire par le biais attendu d’un destin individuel marquant, autrement dit par le point de vue si prisé ces dernières décennies, et si commodément réducteur, de l’approche biographique. Lire la suite...
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